Lui profitait de la suspension des indices pour se consacrer à l'étude des tendances à long terme des entreprises et de l'économie.
Mais « le marché ne devrait pas fermer trop longtemps car sinon, les investisseurs perdraient confiance », estime-t-il.
« En temps normal, les indices réagissent aux événements qui se passent, aux informations qui sont publiées. Aujourd'hui par exemple, les opérateurs auraient fait bouger les cours en considérant l'impact de l'ouragan sur les assureurs ou l'annonce de la hausse des prix du logement aux Etats-Unis ce matin », explique-t-il.
« Avec la Bourse fermée, cela crée un déconnexion qui est perturbante ».
Courtier à Rockwell Global Capital, Peter Cardillo travaillait de chez lui.
Il ne passait pas d'ordre bien sûr mais continuait d'observer avec attention les tendances sur les places financières dans le monde. Et il s'attendait à « des mouvements erratiques » quand les Bourses se remettront en route.
« Le marché est fermé au coeur de la saison des résultats et juste avant l'élection présidentielle », a noté Ryan Detrick, analyste à Schaeffer Research Investment. « C'est sans précédent et cela s'ajoute à la forte incertitude déjà présente sur les marchés ».