Le gouverneur de l'Etat de New York Andrew Cuomo s'est dit mardi « prudent mais optimiste » sur cette possibilité, indiquant lors d'une conférence de presse avoir parlé au ministre américain de l'Economie Tim Geithner du fait d'« accélérer le retour (à la normale) de Wall Street ».
« C'est ce que nous avions prévu », a affirmé à l'AFP Ray Pellecchia, un porte-parole du NYSE Euronext, l'opérateur qui gère notamment l'indice phare de la place boursière Dow Jones Industrial Average.
« Ce devrait être officiellement confirmé dans l'après-midi », a-t-il ajouté.
NYSE avait dans les cartons des « plans de secours en cas de dégâts irréparables dans les locaux à New York" mais assurait mardi matin que les salles de marchés n'avaient pas été affectées par les inondations.
Il a notamment été envisagé que les échanges soient possibles uniquement par voie électronique, comme a choisi de le faire l'opérateur CME Group pour la cotation du baril de pétrole à New York.
Le siège de son marché spécialisé dans le brut, le Nymex, est en effet situé dans la zone d'évacuation obligatoire décidée par la ville de New York.
Autre opérateur essentiel sur les marchés d'actions américains, le Nasdaq avait aussi décidé de fermer mardi, même si ses locaux, situés à Time Square dans le centre de Manhattan, étaient beaucoup moins exposés aux intempéries.
L'opérateur avait indiqué dès lundi qu'il prévoyait de rouvrir normalement ses portes mercredi, dernier jour du mois.
« C'est important car nombre de transactions sont faites ce jour-là, quand les gérants de portefeuilles ajustent leurs produits », souligne l'analyste indépendant Hugh Johnson.