Les risques
On ne peut cependant minimiser le fait qu’il y a des risques qui entourent les valeurs minières aurifères, et notamment :
• Échec de l’exploration: Les sociétés du secteur dépensent souvent des millions de dollars pour financer de nouvelles mines, pour ensuite trouver une quantité de métal non rentable.
• Géopolitique: Dans certains pays, le risque géopolitique peut être important et pousser certaines mines à stopper leur production en fonction de revendications diverses
• Le financement: Les banques sont souvent réticentes à financer des opérations à haut risque. Lorsque les sociétés minières ne parviennent pas à s’endetter, elles peuvent être contraintes d’émettre davantage d’actions et de diluer les actionnaires existants.
• Le prix de l’exploitation: Rappelons que le diesel et le fioul sont les postes budgétaires les plus importants pour les mineurs d’or.
L’aspect ESG à ne pas négliger
Lorsqu’on parle de mines d’or ou de mines tout simplement, il s’agit de ne surtout pas négliger l’aspect ESG. D’un point de vue social tout d’abord, car certaines mines « sauvage » exploitent souvent des enfants ou des personnes sans respecter les conventions en place.
Ensuite d’un point de vue écologique, plusieurs catastrophes naturelles ont vu le jour ces dernières années.
On songe notamment à la catastrophe du Rio Doce en 2015, au Brésil. La rupture d’un barrage de déchets miniers avait libéré de la boue potentiellement contaminée.
Celle-ci s’était déversée dans la vallée puis avait pollué le fleuve Rio Doce sur plusieurs centaines de kilomètres avant d’atteindre l’océan Atlantique.