Il s'est établi à 780 000 autorisations de construire en rythme annualisé, son niveau le plus élevé depuis septembre 2008. C'est bien plus que ce que donnait la prévision médiane des analystes (725 000).
"Le chiffre clef" aujourd'hui "est celui des permis, pas celui des mises en chantier", estime Patrick Newport du cabinet IHS Global Insight, pour qui "les permis sont mieux mesurés que les départs de chantiers, ne sont pas influencés par le temps qu'il fait, et sont tournés vers l'avenir".
C'est aussi l'avis de Peter Newland, de la banque Barclays, qui continue "de prévoir une amélioration progressive de la construction de logements dans les mois qui viennent". Selon lui, l'investissement dans le logement devrait soutenir, faiblement, la croissance du PIB [américain] au second semestre."
Pour les analystes du cabinet RDQ Economics, "la construction de logement commence à se redresser à un rythme acceptable", et rien dans les chiffres publiés mardi par le gouvernement "ne permet de penser qu'une telle assertion soit trop optimiste".
"En résumé, note leur confrère Ian Shepherdson, du cabinet HFE, la reprise naissante de la construction semble ne pas avoir été affectée par l'affaiblissement récent de la plupart des autres indicateurs économiques".