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Aux États-Unis, les républicains ont accepté de relever le plafond de la dette pour trois mois. Cette décision a surpris les observateurs de la politique américaine qui s'attendaient de nouveau à une entente de dernière minute.
Est-ce la menace de l'agence de notation Fitch d'abaisser la note du triple A aux États-Unis qui a pesé dans la balance? Toujours est-il qu'un compromis a minima a été trouvé avant la date butoir.
Les républicains, majoritaires à la Chambre des représentants, ont annoncé vendredi dernier qu'ils voteraient en faveur du relèvement du plafond de la dette pendant trois mois. De cette manière, ils donnent plus de temps au Sénat et à la Chambre pour adopter un budget.
Pour contrepartie, les démocrates ont dû accepter de fortes coupes budgétaires.
«Si le Sénat ou la Chambre échouent à adopter un budget dans ce laps de temps, les membres du Congrès ne seront pas payés par le peuple pour avoir échoué à faire leur travail. Pas de budget, pas de salaire», a dit Éric Cantor, le chef de la majorité républicaine à la Chambre des représentants et repris par Radio Canada.
De son côté, «le secrétaire au Trésor, Timothy Geithner, estimait lundi que l'État fédéral pouvait continuer à se financerjusqu'entre "mi-février et début mars", selon une lettre envoyée au président de la Chambre des représentants», souligne l'Agence France Presse dans une dépêche publiée la semaine dernière.
A noter que depuis le 31 décembre dernier, la dette des États-Unis plafonnait juste au-dessous de la limite légale fixée par le Congrès, à 16 400 G$.
L'échéance tant redoutée par les marchés est donc pour le moment repoussée.
Avec la SRC et L'AFP
