Les plans de relance sont arrivés à échéance hier, dernière journée de l’année fiscale américaine. Or, les États et les municipalités dépendent de cet argent, selon M. Trahan. «Ces paliers de gouvernement n’auront pas le choix de licencier des pompiers, des policiers et des enseignants pour équilibrer leur budget», ajoute-t-il.
La baisse des investissements des gouvernements (21% du PIB) et la prudence des ménages (71% du PIB) auront inévitablement un impact sur le marché de l’emploi. «Les indices précurseurs de l’emploi sont déjà en baisse. Il m’est difficile de croire que nous aurons une reprise économique traditionnelle», déclare le conférencier.
Pour assombrir davantage le tableau, les autorités réglementaires et les gouvernements ne semblent pas à la hauteur pour relever le défi. «Ceux qui sont en place à la Réserve fédérale, ce sont les mêmes qui n’ont pas vu venir la crise des marchés. Les politiciens, quant à eux, n’osent pas prendre les décisions difficiles qui doivent être prises. Ils ne songent qu’à leur réélection», déplore M. Trahan.
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