"L'économie n'est pas encore dans la situation qu'il faudrait. Il y a des mesures qui pourraient améliorer la situation dès maintenant, des mesures qui pourraient aussi servir de tampon si jamais la situation en Europe s'aggrave", a-t-il expliqué.
Il a en particulier fait l'article vendredi d'une des mesures incluses dans la "liste des commissions" qu'il a mis le Congrès au défi d'adopter depuis début mai: une aide supplémentaire pour les anciens combattants cherchant un emploi.
Mais les dirigeants républicains de la Chambre des représentants n'ont pas semblé prêts au compromis, déchaînant leurs critiques contre le président vendredi matin.
Alors que M. Obama doit poursuivre sa journée par pas moins de six réunions de levée de fonds en faveur de sa campagne de réélection, dans le Minnesota et son fief de Chicago (Illinois), le président de l'assemblée, John Boehner, a appelé le président à rester à Washington pour "gérer les grands dossiers qui affectent notre économie", dont le chômage et une dette publique record.
"Ces chiffres du chômage sont effroyables. Les Américains méritent vraiment mieux", a assuré le chef de la majorité à la Chambre, Eric Cantor.
Ces statistiques tombent d'autant plus mal pour M. Obama que son équipe de campagne a récemment lancé une offensive contre le bilan de M. Romney en matière d'emploi lorsque ce dernier occupait le poste de gouverneur du Massachusetts (nord-est).
L'équipe démocrate avait auparavant cherché à réduire à néant l'argumentaire de M. Romney selon lequel son expérience de chef d'une entreprise de capital-risque ferait de lui un bon président pour l'emploi des Américains.