(Photo: courtoisie)
Bombardier éliminera 2500 emplois d’ici la fin de l’année, dont 1500 au Québec, alors que le secteur des jets d’affaires, vers lequel l’entreprise effectue son recentrage, n’échappe pas aux turbulences provoquées par la pandémie de COVID−19.
En annonçant sa plus récente restructuration, vendredi, la société établie à Montréal a expliqué qu’elle devrait «ajuster ses activités et ses effectifs» afin d’émerger de la crise sanitaire sur de «solides bases».
Quelque 400 postes seront éliminés en Ontario, 500 au Mexique et 40 aux États−Unis; le reste des licenciements s’effectueront ailleurs dans le monde.
Dans l’ensemble de l’industrie des avions d’affaires, Bombardier a dit s’attendre à une baisse des livraisons de l’ordre de 30% sur 12 mois en raison de la pandémie.
L’an dernier, Bombardier a livré 142 jets d’affaires de ses familles Global, Challenger et Learjet, soit cinq de plus qu’en 2018, pour une valeur estimée à 5,7 milliards $US. Au premier trimestre terminé le 31 mars, 26 appareils avaient été livrés.
Au cours d’une conférence téléphonique concernant les résultats du premier trimestre, le 7 mai dernier, le nouveau président et chef de la direction de la société, Éric Martel, avait expliqué discuter avec ses clients et fournisseurs afin de prévoir le calendrier de livraison pour le reste de l’année.
À la fin mars, le carnet de commandes de la division des jets d’affaires de la compagnie était de 13,6 milliards $US, alors qu’il était de 14,4 milliards $ US à la fin de 2019.
Jeudi, Bombardier avait annoncé la mise à pied temporaire de 196 employés travaillant sur les services de transport en commun régionaux dans la région du Grand Toronto, en évoquant une forte baisse du nombre d’usagers en raison, là aussi, de la pandémie de COVID−19.
