Les années subséquentes devraient permettre d'observer une progression des ventes de nouveaux produits et d'avions commerciaux, ainsi que des occasions de croissance partout dans le monde pour les produits et services du transport ferroviaire.
En vertu des priorités établies, Bombardier, utilisera ses meilleurs flux de trésorerie pour retrouver sa cote d'investissement et augmenter son dividende annuel au-dessus du seuil des 10 cents par action, pour qu'il soit comparable à celui de ses concurrents, a expliqué M. Beaudoin.
Le président de la filiale aéronautique, Guy Hachey, a laissé entendre que Bombardier augmenterait le rythme de la production de ses avions régionaux pour répondre à la demande croissante et a indiqué qu'il étudiait la possibilité d'offrir une version moins dispendieuse de son avion Q400 pour mieux concurrencer ATR.
L'année 2013 sera un point tournant pour la CSeries, puisque le nouvel appareil devrait effectuer vers la fin juin son premier vol d'essai. Chaque fois que les consommateurs ont la possibilité de voir un vrai avion et de constater les progrès, leur perception change, a indiqué M. Hachey.
Bombardier s'attend toujours à avoir quelque 300 commandes d'ici à ce que l'avion soit en service, en juin 2014, et n'a que quelques plages de production d'encore disponible pour 2016.
Plus tôt, le président de Bombardier Transport, Andre Navarri, a indiqué que les commandes chinoises devraient bientôt reprendre avec l'arrivée en poste des nouveaux dirigeants dans ce pays. La demande devrait rester solide dans le nord de l'Europe, malgré les défis financiers, a-t-il ajouté.
L'action de Bombardier cédait jeudi après-midi 3 cents à la Bourse de Toronto, où elle s'échangeait à 4,22 $.