L'édifice de la Banque du Canada, à Ottawa. [Photo : Bloomberg]
Voici cinq des éléments qui sont à souligner dans le communiqué confirmant ce mardi que la Banque du Canada maintient son taux directeur à 1 %, tel que prévu par les économistes.
- La banque devient un peu plus pessimiste face à la situation en Europe, puisque « certains des risques entourant la crise européenne se matérialisent et les risques demeurent orientés à la baisse ». En avril, l’institution s’attendait à ce que l’Europe émerge « lentement de la récession au deuxième semestre de 2012 ». Présentement, la situation cause une détérioration des conditions financières mondiales.
- L’économie américaine continue d’afficher une expansion modérée, mais les pays émergents inquiètent la banque alors que leur activité économique ralentit plus vite que prévu, et de façon plus généralisée que ce qu’elle avait anticipé, ce qui tire à la baisse les prix des produits de base.
- L’endettement des familles continue de préoccuper. « La composition de la croissance est moins équilibrée », écrit aujourd’hui la banque. « L’activité dans le secteur du logement a été plus vigoureuse qu’escompté, et les ménages continuent d’accroître le fardeau de leur dette dans un contexte de faible progression des revenus ».
- La croissance des exportations nette restera faible, à cause de la demande étrangère modérée et des problèmes de compétitivité, dont la vigueur du dollar canadien.
- L’inflation mesurée par l’indice des prix à la consommation (IPC) global devrait glisser sous la cible des 2 % à court terme, grâce aux coûts de l’essence plus bas, mais l’inflation mesurée par l’indice de référence de la Banque du Canada restera autour des 2 %,