ArcelorMittal, groupe essentiellement sidérurgiste, a fortement augmenté son activité minière ces dernières années afin de sécuriser ses approvisionnements en matières premières et se retrouve à la fois pénalisé par la chute du prix du minerai de fer et la baisse de l'activité mondiale.
En volume, les expéditions d'acier du groupe reculent de 5,7% sur le trimestre, à 19,9 millions de tonnes. La production de minerai de fer augmente en revanche de 1,3% au troisième trimestre, mais «son prix est de 25 dollars par tonne plus bas ce trimestre», «en raison de la baisse de la demande chinoise», a expliqué Aditya Mittal.
Le sidérurgiste annonce également qu'il devrait avoir dépensé environ 4,5 milliards de dollars en investissement cette année, avec notamment l'expansion de son site minier au Canada "en bonne voie de réalisation au premier semestre 2013", un projet important pour lui.
Hors ventes d'actifs futurs, «la dette nette devrait se monter 22 milliards à la fin de l'année», indique ArcelorMittal pour qui le désendettement constitue une priorité.
Au mois d'août, les agences Standard and Poor's et Fitch Ratings ont tour à tour abaissé la note du groupe, la première reléguant même la société en catégorie spéculative.