Doug Oberhelman, le pdg de Caterpillar. Photo:Bloomberg
Les sociétés américaines n’aiment pas ce qu’elles voient dans leur boule de cristal. Leur pessimisme a atteint un niveau inégalé depuis la crise économique, selon une compilation effectuée par l’agence Bloomberg.
Parmi les 500 sociétés inscrites au S&P 500, 69 ont dévoilé des prévisions récemment. Pour chaque direction qui a dit que les profits seraient supérieurs, 4,3 entreprises ont révisé à la baisse leurs anticipations.
Un ratio aussi pessimiste a été atteint en février 2009 et en octobre 2001. « L’économie est faible, probablement plus faible que les gens le réalisent, commente William Frels, gestionnaire de Mairs & Power du Minnesota. Je ne serai pas surpris que les résultats soient inférieurs aux attentes. La question est jusqu’à quel point. »
Parmi les grandes sociétés qui ont tenté de modérer les attentes, on compte : Caterpillar, Alcoa, Fedex et Intel, notamment.
Depuis son creux de mars 2009, le S&P 500 a gagné 112 %. L’indice vedette se dirige vers un gain de 14 % cette année, ce qui serait la plus forte progression depuis 2009.