Barack Obama n'a pas donné de détails chiffrés sur cet accord potentiel, mais indiqué qu'il empêcherait des hausses d'impôts pour la classe moyenne, censées entrer en vigueur lundi à minuit avec l'expiration de cadeaux fiscaux hérités de la présidence de George W. Bush.
Selon M. Obama, cet accord se traduirait aussi par une extension de l'assurance-chômage pour deux millions d'Américains.
Des médias américains ont rapporté que les deux camps s'étaient mis d'accord sur une expiration des allègements fiscaux pour les contribuables aux revenus annuels supérieurs à 400.000 dollars (450.000 dollars par foyer). La taxation des revenus du capital augmenterait de cinq points de pourcentage, passant à 20%.
«Je dois dire que depuis que j'ai pris mes fonctions, pendant toute la campagne (présidentielle) et ces deux derniers mois, j'aurais préféré traiter tous ces problèmes dans le cadre d'un accord plus large, qui résoudrait nos problèmes de déficit de façon équilibrée et responsable», a regretté le président.
«Mais avec ce Congrès, c'était sans doute trop espérer à l'heure actuelle», a-t-il poursuivi, alors que ses adversaires républicains contrôlent une partie du pouvoir législatif. «Il est possible que nous puissions le faire par étapes», a-t-il espéré.