La création de 85 000 emplois de moins que prévu en mars aux États-Unis n’a pas causé la chute appréhendée en Bourse, en ce lundi de Pâques.
Le S&P 500 n’a perdu que 2,8 % depuis son sommet du 2 avril, malgré la création décevante de 120 000 emplois en mars aux États-Unis qui jette un doute sur la cadence et la durée de la reprise économique.
Il faudra voir dans quelle humeur les investisseurs reviendront du long congé mardi.
En Asie, les investisseurs ont réagi avec modération. Au Japon, le Nikkei 225 a perdu 1,5 % et la Bourse chinoise de Shanghai a fléchi de 0,9 %, lundi.
Les investisseurs restent sur la touche en attendant la publication des résultats du premier trimestre des entreprises américaines. Alcoa ouvrira le bal mardi.
Malgré la bonne tenue des indices, les sociétés les plus tributaires de la croissance mondiale continuent de reculer. Ainsi, l’indice des titres cycliques Morgan Stanley a reculé de 1,6 % lundi, un quatrième déclin consécutif.
Le fabricant d’équipements lourds Caterpillar, le holding industriel General Electric et le producteur de produits chimiques DuPont ont tous trois reculé de 1,2 %, lundi.
Le Bourse de Toronto a aussi décliné de 0,70 % lundi, avec le recul du pétrole qui atteint son plus bas niveau en sept semaines. Le carburant a réagi à la prochaine ronde de négociations entre le conseil de sécurité des Nations Unies, l’Allemagne et l’Iran concernant son programme nucléaire.
Les producteurs miniers ont perdu 1,9 % lundi. Le secteur financier a reculé de 1,4 %, tirée par l chute de 3 % de Manuvie et de 0,7 % de la Banque Royale. Les producteurs d'engrais Potash et Agrium ont tous deux reculé de 2 % et 1,3 %, respectivement.
À la fermeture voici les variations :
- Le Dow Jones perd 1,00 %, à 12929,60.
- Le S&P 500 recule de 1,14 %, à 1382,20.
- Le Nasdaq baisse de 1,08 %, à 3047,08.
- Le S&P/TSX retraite de 0,70 %, à 12018,50.
- L’or regagne 0,77 %, à 1643,00 $ US l’once.
- Le pétrole (West Texas) glisse de 0,99 %, à 102,29 $ US le baril, à New York.
