Ces problèmes de la sécurité dans cette importante région productrice de pétrole alimentaient les craintes sur une perturbation de l'offre de brut, "surtout si les violences s'intensifient et ne ciblent plus seulement les ambassades, mais aussi les installations pétrolières", a noté M. Smith.
La hausse des cours était toutefois limitée par de nouvelles rumeurs sur l'utilisation des réserves stratégiques de pétrole des États-Unis.
"Si on dépasse les 100 dollars de façon durable, ça va faire les gros titres", incitant l'administration américaine à agir pour tenter de contenir les prix, a souligné M. Smith.
Les investisseurs s'inquiètent par ailleurs du fait que "les fondamentaux du marché ne soient pas forcément en ligne" avec les prix actuels, a ajouté l'analyste, expliquant que "la demande d'essence et de produits raffinés restait modeste aux États-Unis et faible en Europe".