Selon M. Lipow, six d'entre elles avaient interrompu leur activité, et cinq avaient réduit leurs opérations.
Les prix du brut avaient progressé en début de semaine, dans un marché inquiet des conséquences de la tempête tropicale Isaac, devenue brièvement un ouragan de catégorie 1 de mardi à mercredi, sur la production d'hydrocarbures dans la région.
Au total, la tempête a interrompu environ 95% de la production de brut dans le golfe du Mexique, et près de 72% de la production de gaz naturel, selon le département américain de l’Énergie (DoE).
Isaac continuait toutefois à balayer la Louisiane (sud) de ses pluies diluviennes, se déplaçant lentement vers le nord.
En outre, "les volumes d'échanges sont particulièrement bas avant un week-end prolongé et à la veille du discours (du président de la Réserve fédérale américaine, Ben) Bernanke, a ajouté Matt Smith.
"On s'attend à beaucoup de volatilité vendredi", ce qui poussait les courtiers à maintenir des positions attentistes, a-t-il poursuivi.
Les investisseurs s'apprêtaient notamment à scruter les propos du patron de la Fed à la recherche de signes annonciateurs d'un nouvel assouplissement monétaire pour relancer une économie terne.
Renforçant les craintes pour la reprise économique américaine, les nouvelles inscriptions hebdomadaires au chômage aux États-Unis sont ressorties plus élevées que prévu, se stabilisant toutefois après deux semaines de hausse.
Par ailleurs, la hausse inattendue des stocks de brut aux États-Unis sur la semaine achevée le 24 août, de 3,8 millions de barils, continuaient à peser sur les cours, a noté Phil Flynn, de Price Futures Group.