"Cela confirme que la demande de pétrole dans ces zones ne sera pas fantastique", a indiqué M. Melek.
Par ailleurs, le fait que la Fed ait envisagé des mesures "soulèvent des inquiétudes sur l'économie américaine" et "a rendu les gens un peu nerveux sur une possible baisse de la demande de pétrole à l'automne", a relevé Michael Lynch, de Strategic Energy and Economic Research.
Un pessimisme renforcé par la hausse des nouvelles inscriptions au chômage pour la deuxième semaine de suite à la mi-août.
Les cours du pétrole ont également pâti de "prises de profit" des opérateurs, qui ont souhaité engranger des bénéfices au moment où "le marché était à son plus haut depuis trois mois", a indiqué M. Melek.
Dans les échanges électroniques, le baril s'était hissé vers 07H15 GMT jusqu'à 98,29 dollars, un sommet depuis le 4 mai.