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Que faire avec les titres de Empire, Quebecor et Semafo ? Notre équipe de journalistes vous présente quotidiennement les opinions des analystes sur certains titres à surveiller.
Empire Co. (Tor., EMP.A)
L’épicier Sobeys de la société de portefeuille Empire repositionne ses épiceries « à bas prix » en Ontario afin de répondre à l’offensive de Loblaw et de Wal-Mart dans ce créneau. Pour l’instant, huit épiceries Price Choppers ont été converties à la nouvelle chaîne FreshCo qui met l’accent sur les produits périssables et adaptés aux goûts des clients locaux. La relance de ses épiceries « à bas prix » est nécessaire si Sobeys veut réussir à affronter la concurrence accrue que lui livrent ses rivaux, dit Peter Sklar, de BMO Marchés des capitaux. L’analyste recommande Empire Co., et lui prédit une appréciation de 15 % à 60 $. D.B.
Quebecor Inc. (Tor., QBR.B)
Selon Maher Yaghi chez Valeurs mobilières Desjardins, le lancement du réseau sans-fil de Vidéotron sera la prochaine source de croissance pour Quebecor, même s’il s’agit d’un secteur risqué. La forte marque de Vidéotron et sa base de clientèle lui permettra de réussir, mais il faudra quelques années pour que les effets se fassent sentir sur la profitabilité. M. Yaghi conserve son cours-cible à 37,50 $ et sa recommandation «Conserver» sur le titre. Quebecor a hier dévoilé des résultats pour son premier trimestre 2019 : ses revenus ont augmenté de 5 %, à 948 M$, alors que son bénéfice d’exploitation a grimpé de 6 %, à 288,5 M$. Le bénéfice net pour sa part a reculé à 38,3 M$, contre 57,7 M$ l’an dernier. M.L.
Semafo (Tor., SMF-T)
La société aurifère québécoise Semafo a déclaré un bénéfice net par action de 5 cents, alors que les analystes s’attendaient à 7 cents. Ces chiffres n’éclipsent pas le solide potentiel de cette société, selon Trevor Turnbull de Scotia Capitaux. Ses revenus à 49,5 millions ont atteint un niveau record au premier trimestre. Semafo a aussi réussi à diminuer ses coûts de production de 4%. L’exploration minière effectuée actuellement pourrait aussi entraîner une augmentation de la production. Le bénéfice net par action qui était de 18 cents en 2009 devrait être de 28 cents en 2010 et de 38 cents en 2011, toujours selon M Turnbull. S.R
