TransCanada a scindé le projet en deux parties, entamant en août la construction sur la portion sud entre le centre de Cushing, en Oklahoma, et la côte du Texas. Cette portion, dont la capacité devrait être de 700 000 barils par jour, ne nécessitait pas de permis fédéral parce qu'elle ne traversait pas la frontière entre le Canada et les États-Unis.
Le sort de la portion nord du projet, évaluée à 5,3 milliards $, est actuellement entre les mains du nouveau secrétaire d'État américain John Kerry. Le mois dernier, le gouverneur du Nebraska a approuvé le nouveau tracé du pipeline, qui évite la plus grande partie de la région de Sand Hills.
TransCanada s'attend à ce que cette portion, dont la capacité serait de 830 000 barils par jour, soit opérationnelle à la fin 2014 ou au début 2015.
Par ailleurs, la société a annoncé mardi que son dividende trimestriel serait haussé de deux cents par action pour atteindre 46 cents pour le trimestre se terminant le 31 mars, ce qui représente une hausse de cinq pour cent.
L'action de TransCanada cédait mardi après-midi 73 cents à la Bourse de Toronto, pour s'échanger à 47,52 $.