Le dividende planche de salut
Les titres des grandes sociétés versant un généreux dividende ont constitué un lieu de refuge pour plusieurs investisseurs. Cet investissement représente une solution de rechange au marché boursier en général et aux titres à revenu fixe.
D’un côté, les actions sont mal aimées au moment où la reprise économique bat de l’aile. De l’autre côté, les obligations et les titres de revenus fixes ne récompensent plus les épargnants au moment où les taux d’intérêt sont à un creux historique. Leur rendement famélique ne protège même pas de l’inflation. Une obligation canadienne de 10 ans donne un rendement de 1,6%. Pour l’obligation américaine de 10 ans, c’est 1,5%.
La majorité des collègues de M. Valentini recommandent aussi la prudence, mais ne jettent pas totalement la serviette.
Des 18 analystes qui suivent l’action de Telus, M. Valentini est le seul avec une recommandation de vente. Parmi les 17 autres, 7 recommandent l’achat et 10 émettent la recommandation « conserver ». Le cours cible moyen est de 61,05$.
Des 22 analystes qui suivent l’action de BCE, 5 en suggèrent l’achat, 15 émettent la recommandation « conserver » et 2 conseillent la vente. La cours cible moyen est de 41,02$.
À la fermeture, l’action de BCE perd 0,68% à 42,49$. L’action de Telus enlève 1,6% à 62,23$.