Bombardier a besoin d'une commande d'envergure pour rassurer les investisseurs.

Wall Street continue de cumuler les records, portée par les données économiques favorables au sud de la frontière et une politique monétaire qui s’annonce encore accommodante pour les investisseurs.

Au cours des cinq dernières séances, le S&P 500 et le Dow Jones, indices phares de New York, ont gagné respectivement 1,56% et 1,27%.

Pour tenter de trouver des indices supplémentaires sur les intentions de la Réserve fédérale, les investisseurs observeront le compte-rendu de la dernière réunion de la banque centrale des États-Unis qui sera dévoilé cette semaine.

Ils s’attarderont aussi au commerce de détail, car en plus des ventes réalisées par les commerçants en octobre, plusieurs grands détaillants américains publieront leurs résultats trimestriels.

Home Depot, Best Buy, Gap, TJX, Lowe’s Corp., J.C. Penney, Staples (Bureau en gros) et Target figurent parmi les chaînes bien connues qui dévoileront leurs plus récents résultats cette semaine.

Les résultats du troisième trimestre de Target seront particulièrement intéressants à analyser, étant donné que le détaillant à la cible rouge connaît une performance mitigée depuis son offensive au Canada.

La direction de Target a sûrement tenu à rassurer les analystes sur le potentiel de ses activités canadiennes lors d’une journée qui leur était consacrée et où elle présentait son magasin phare au pays, à Toronto.

La chaîne devrait accuser une baisse de 20% de son bénéfice par action au troisième trimestre. Les analystes ciblent en effet un profit de 0,63$US l’action, comparativement à 0,78$US au trimestre comparable de 2012.

Les ventes devraient pour leur part s’établir à 17,37G$US.

Le principal rival de Target, Wal-Mart Stores, a annoncé la semaine dernière des résultats mitigés aux États-Unis. Les clients américains de ce type de détaillants dépensent avec précaution, malgré la reprise de l’économie.

Les résultats de Target afficheront aussi les coûts associés à son expansion canadienne, tout en étant grevé par les résultats moindres que prévu de ses commerces de ce côté-ci de la frontière.

Gildan: la croissance ralentit