SNC : l'embauche et le remaniement sont de bon augure selon les analystes

Publié le 18/01/2013 à 11:37, mis à jour le 18/01/2013 à 16:22

SNC : l'embauche et le remaniement sont de bon augure selon les analystes

Publié le 18/01/2013 à 11:37, mis à jour le 18/01/2013 à 16:22

Par Dominique Beauchamp

Une haute direction prête pour les acquisitions ?

M. Card arrime aussi les divisions de SNC-Lavalin pour mieux servir les impératifs mondiaux de l’industrie-construction. «Les ex-employeurs de MM. Card et Bruce, CH2M Hill et Amec, sont deux chefs de file mondiaux. Pour ravigorer SNC-Lavalin, tout commence par le leadership. Le pedigree des numéro un et deux de SNC-Lavalin devrait rassurer les investisseurs concernant le potentiel de redressement de SNC-Lavalin», dit Maxim Sytchev, de AltaCorp.

Optimiste envers le potentiel de redressement de SNC-Lavalin et la remise valeur de ses actifs, M. Sutchev, établit un cours-cible de 57 $.

«M. Bruce a une excellente réputation à Londres et était perçu comme le dauphin pour la présidence d’AMEC, avant de quitter en octobre 2012 en raison d’une réorganisation qui a diminué son rôle. SNC-Lavalin bénéficiera notamment de ses nombreux contacts dans l’industrie pétrolière», note pour sa part Yuri Lynk, de Canaccord Genuity.

«Le recul de 2,4 % de l'action d'Amec le jour du départ de M. Bruce en octobre 2012 témoigne de sa compétence», note M. Sytchev.

M. Lynk croit que M. Card muscle l’équipe de direction en prévision de transactions éventuelles. MM. Card et Bruce ont tous deux un penchant pour les fusions et acquisitions, ajoute-t-il.

L'analyste fixe son cours-cible à 51 $.

Départ du fils de Jacques Lamarre

Quant à la démission de Patrick Lamarre, du poste de vice-président directeur, énergie mondiale, elle tient probablement à son désaccord avec le remaniement de M. Card, avance M. Lynk. M. Lamarre est le fils de Jacques Lamarre, l’ancien président de SNC-Lavalin.

La vision stratégique de M. Card étant encore floue, l’action a peu réagi au remaniement de SNC-Lavalin, gagnant 0,23 % à 44,13 $.

«2013 sera une année de reconstruction de nouvelles fondations et pas une année de retour à l'ancienne rentabilité», indique M. Powell, qui conserve son cours-cible de 44 $.

 

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