Les analystes ont rarement été aussi divisés concernant les perspectives boursières de l'épicier Metro (Tor., MRU, 86,75 $), après le bond de 34 % de son action en 2014.
Deux recommandations de vente ont d'ailleurs fait trébucher son titre de 4 % après son sommet de 90,51 $, le 19 novembre.
L'enjeu : le titre mérite-t-il son évaluation record en Bourse ?
David Hartley, de Credit Suisse, croit que non. «L'absence de catalyseur réel suggère que le titre est surévalué ou que sa hausse provient surtout de mouvements des capitaux [dans tous les titres de la consommation de base]», écrit l'analyste, qui établit son cours cible à 75 $.
L'action de l'épicier n'a pas été aussi chèrement évaluée depuis 2001, à part au moment de l'achat d'A&P Canada en 2005, précise-t-il.