Metro : l'inflation et le rachat d'actions encore à la rescousse, au 3e trimestre

Publié le 08/08/2014 à 14:34

Metro : l'inflation et le rachat d'actions encore à la rescousse, au 3e trimestre

Publié le 08/08/2014 à 14:34

Par Dominique Beauchamp

Retour de capital, en attendant plus de croissance ou des acquisitions

L’écart entre la chute prévue du bénéfice d’exploitation et la hausse modeste du bénéfice net s’explique par l’élimination de 9 % du nombre de ses actions en circulation, depuis un an.

Pour donner du rendement à ses actionnaires, en l’absence d’acquisitions majeures, Metro a racheté le quart de ses actions, depuis 2007, rappelle Mme Nattel.

L’analyste s’attend à ce que l’épicier maintienne cette stratégie. D’ici 2016, ses rachats réguliers d’actions devraient transformer une hausse annuelle modeste prévue de 3 % de ses bénéfices en une augmentation de 11 % du bénéfice par action.

Mme Nattel hausse son cours-cible de 73 à 77 $, soit 13 fois les bénéfices qu’elle projette pour les 12 mois terminés le 30 juin 2016.

M. Shreedhar est plus prudent et augmente le sien de 70 à 73 $.

Spéculation déçue ? 

Jim Durran, de Barclays, continue de se distinguer de ses collègues avec un cours-cible de 60 $, 16 % de moins que le cours actuel. Il n’est pas prêt à payer un multiple aussi élevé pour les bénéfices de Metro, car ils proviennent essentiellement de rachats d’actions.

De plus, il craint que l’action de Metro traîne de la patte derrière celles de Loblaw et Empire /IGA (Tor., EMP.A, 76,31 $) parce que ces rivaux bénéficieront respectivement des synergies de l’intégration de Shoppers Drug Mart/Pharmaprix et de Canada Safeway.

M. Durran attribue une partie du bond de 16 % de l’action de Metro depuis le début de mars à la spéculation que l’épicier pourrait se délester de son bloc d’actions d’Alimentation Couche-Tard (Tor., ATD.B, 29,57 $), maintenant que sa valeur (982 M$) se rapproche de celle (1 milliard de dollars) qu’elle avait en janvier 2013 lorsque Metro a vendu la moitié de ses actions.

Ce scénario est improbable à son avis parce que Metro n’a pas de projet d’acquisition en vue qui remplacerait ou surpasserait la contribution de sa quote-part des bénéfices d’Alimentation Couche-Tard.

Surtout que l’épicier a clairement démontré sa préférence pour les rachats d’actions et les dividendes accrus pour donner du rendement à ses actionnaires, ajoute M. Durran.

Depuis le début de l’année, la hausse de 10 % de l’action de Metro a surpassé celle de 5,1 % d’Empire, mais son titre performe moins bien que celui de Loblaw, qui a grimpé de 23,6 %.

L’évaluation de Metro (un multiple 7,6 fois le bénéfice d’exploitation prévu en 2015) se situe donc entre celle d’Empire (6,4 fois) et de Loblaw (8,2 fois).

 

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