Quelle assurance avez-vous que Mattel conservera les activités à Montréal ?
Nous n’avons pas d’entente contractuelle écrite à cet effet, mais les intentions de Mattel sont claires. Non seulement, l’entreprise a-t-elle l’habitude de laisser beaucoup d’indépendance à ses filiales (dont Fisher Price à Buffalo, American Girl au Wisconsin et Hit Entertainment à Londres), mais ils apprécient nos compétences de conception, d’ingénierie et de fabrication de jouets à Montréal.
Ils comprennent aussi que ce savoir-faire et nos installations constituent un avantage compétitif. Leurs investissements seront conformes aux plans que nous avions déjà élaborés. (Mega Brands cherche à obtenir 50 millions de dollars depuis un an du gouvernement du Québec pour construire une nouvelle usine à Montréal).
Mattel offre très peu de jouets de construction actuellement. Ensemble, nous aurons 10% du marché de cette catégorie dans le monde, derrière Lego. Avec de nouveaux produits et de nouveaux marchés, il y aura sûrement de l’embauche à Montréal.