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Les petites capitalisations américaines ont rarement été aussi coûteuses, constate Dan Suzuki, stratège de la Bank of America. À 19,3 fois les prévisions de bénéfice de l'an prochain, le multiple du Russell 2000 est plus élevé que durant la bulle techno. Il frôle son sommet historique de 19,9 fois. Dans le passé, les évaluations n'ont été plus élevées qu'à quatre reprises, rappelle M. Suzuki. Dans une autre note, Hugo Ste-Marie, analyste de la Banque Scotia, estime que le cycle est avancé pour les petites capitalisations américaines, mais il n'est pas trop tard, selon lui. Il estime néanmoins que les grandes sociétés américaines sont un meilleur pari. Les évaluations étirées, une plus forte volatilité anticipée et une augmentation du poids de la dette freineront la performance des petites capitalisations par rapport à celle des grandes sociétés, anticipe M. Ste-Marie.
