Les actionnaires lâchent Astral

Publié le 19/10/2012 à 09:38, mis à jour le 19/10/2012 à 12:08

Les actionnaires lâchent Astral

Publié le 19/10/2012 à 09:38, mis à jour le 19/10/2012 à 12:08

Par Stéphane Rolland

Photo-montage LesAffaires.com

L’action d’Astral subit une raclée en Bourse après l’avortement de son acquisition par BCE. Immédiatement à l’ouverture, le titre perdait 17 %. Il s'est depuis ressaisi, mais perd toujours 7,20$ ou 15% à 39,80$ vers la mi-séance.

Après la fermeture des Bourses jeudi, le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) a refusé d’autoriser l’achat d’Astral par Bell. La transaction serait contraire à l’intérêt des consommateurs canadiens, a tranché le CRTC.

La transaction avait suscité une vive opposition des concurrents et de certains groupes de la société civile.

BCE et Astral, pour leur part, présentaient la transaction comme une possibilité de concurrence Netflix, de conserver le siège social d’Astral au Québec. BCE a aussi mis de l’avant la création d’un service de presse d’envergure nationale.

BCE offrait 50 $ pour les actions de catégorie A. La transaction était évaluée à 3,4 G$.

Avant l’annonce de la transaction en mars, le titre s’échangeait autour des 36 $.

Le revers a aussi frappé BCE qui perd 1,58 % à 42,94 $.

PLUS :

François Pouliot : Mariage rompu entre BCE et Astral: restons à l'antenne

Philippe Leblanc : Astral - Une surprise pour plus d'un mais apparemment pas pour tous

Jean-François Codère : Bell - Astral : maintenant, quoi?

Titres à surveiller: BCE et Astral

Le CRTC rejette l'acquisition d'Astral Media par Bell

 

 

À suivre dans cette section

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.