Le pétrole a terminé en baisse vendredi à New York, l'annonce d'une baisse surprise du chômage aux États-Unis ne parvenant pas à lever les incertitudes des courtiers sur la reprise économique américaine ou européenne et donc sur la vigueur de la demande de brut dans ces régions.
Le baril de « light sweet crude » (WTI) pour livraison en janvier a reculé de 33 cents à 85,93 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier a terminé à 107,02 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1 cent par rapport à la clôture de jeudi.
« Le rapport sur l'emploi (aux États-Unis) diffusé avant l'ouverture est certes meilleur qu'attendu », mais les courtiers « le considèrent avec un léger scepticisme" car ils s'attendaient à ce qu'il soit biaisé par les effets de l'ouragan Sandy, a souligné l'analyste indépendant Andy Lipow.
Le taux de chômage américain est en effet tombé en novembre à son niveau le plus bas en près de quatre ans, reculant de 0,2 point pour s'établir à 7,7% alors que les analystes s'attendaient à une remontée.
Mais cette baisse du chômage a plus découlé d'une diminution de la population active par rapport à octobre que d'une réelle vigueur du marché du travail.
Et, contrairement aux attentes, le ministère du Travail américain a estimé que Sandy, qui a frappé le nord-est des États-Unis dans les derniers jours d'octobre et paralysé pendant plusieurs jours l'activité économique de certaines régions, n'avait pas eu d'effets notables sur son estimation.