Au 31 décembre 2013, le calcul des ressources de ce projet s'élevait à 955 000 onces d'or à une teneur de 9,29 g/t en ressources présumées, en plus de 169 000 onces d'or en ressources indiquées à une teneur de 11,52 g/t. Les travaux de 2015 pourraient aboutir à la publication d'une étude économique préliminaire. «Nous voulons accéder aux nouvelles zones et optimiser la croissance», résume M. Adams. Ingénieur diplômé de l'Université Laval, Renaud Adams s'y connaît en optimisation. Il a démarré sa carrière chez Cambior, voilà près de 20 ans. Il dit avoir réussi à transformer deux projets en vaisseaux amiraux, grâce à une augmentation de la production et à la réduction des coûts : le projet Rosebel d'Iamgold au Suriname et le projet Sandimas de Primero Gold au Mexique.
Le titre a plus que triplé en 2014
Les investisseurs croient au potentiel du projet ontarien. «Le développement d'Island Gold représente un jalon essentiel pour la minière», écrit Kevin Chiew, analyste chez Marchés mondiaux CIBC, dans une note publiée le 15 janvier ; il y fixe un cours cible de 5,50 $ pour le titre de Richmont. Le 21 janvier, le prix de l'émission d'actions a été fixé à 4 $.
En 2014, le titre de Richmont a plus que triplé en Bourse. À titre comparatif, l'indice S&P/TSX des matériaux a reculé de 4,5 %.