Le S&P 500 a perdu 4,9 % en 2014, sa pire performance depuis 2010. Les investisseurs ne devraient pas craindre le baromètre de janvier pour autant, car l'adage qui veut que janvier dicte la trajectoire de l'année n'est pas aussi sinistre que le veut sa réputation, selon Martin Roberge, stratège quantitatif de Canaccord Genuity. Depuis 1929, le S&P 500 a reculé 30 fois en janvier. Dans 60 % des cas, l'année entière a accusé des pertes de 3,6 % en moyenne. Pourtant, si on calcule la performance des 11 mois suivants, le S&P 500 a reculé seulement 47 % du temps. Ces 11 mois ont enregistré en moyenne une hausse de 0,4 %, dit M. Roberge. En regardant de plus près, 11 des 14 reculs sont survenus lorsque l'économie américaine était en récession. Or, les indicateurs actuels ne s'orientent pas du tout vers cette direction, note M. Roberge.
Probabilité d'une hausse boursière après un recul en janvier (1)
(entre février et décembre)
Indice Probabilité Gain moyen
S&P 500 53,3 % 0,4 %
S&P/TSX 46,7 % 1,1 %
(1) Données analysées depuis 1929.
Source : Canaccord Genuity