Tal Woolley, de RBC Marchés des capitaux, table aussi sur un redressement à partir de l’an prochain, qui viendra entre autres d’une meilleure utilisation de sa capacité de production, dans ses usines au Honduras, après des ratés l’an dernier.
« Pour un fabricant entièrement intégré comme Gildan, axé sur une production à bas coût et à fort volume, l’utilisation de la capacité est le principal facteur de rentabilité », note l’analyste.
Même si la demande et les prix de vente n’augmentaient pas comme prévu l’an prochain, Gildan pourra redresser sa rentabilité puisque ses stocks de t-shirts sont inférieurs à l’an dernier, tout comme l’écart entre le prix du coton et le prix de vente des t-shirts.
Les meilleures marges proviendront aussi de l’apport croissant des ventes des vêtements qu’elle fabrique sous ses propres marques, aux grands détaillants.
Ces ventes représentent le quart de ses revenus pour l’instant.
Pour le prochain trimestre, Gildan prévoit une hausse de 30 % des ventes de vêtements de ses propres marques, grâce à l’achat récent de l’Américaine Anvil Holdings, à de nouveaux contrats pour le retour en classe et à une hausse des prix de vente.