AG Growth International (Tor., AFN, 52,29 $)
Cette société de Winnipeg est un leader dans la production d'équipements agricoles. Elle est notamment présente dans la machinerie portable et stationnaire pour le convoyage et l'entreposage de grains. Elle compte des installations au Canada, aux États-Unis et en Europe. Pour justifier son choix, Keith Farrant mentionne d'abord la qualité de l'équipe de gestion, qui est aux commandes de l'entreprise depuis ses débuts en 1996. La moitié du chiffre d'affaires provient des États-Unis, et le reste, du Canada et de l'étranger. En 2013, les ventes à l'international représentaient 23% des ventes totales de l'entreprise, par rapport à 5% en 2007. Ce segment de marché est encore appelé à se développer, ce qui stimulera la croissance d'AG Growth International, estime M. Farrant. «Elle s'installe actuellement au Brésil, un des cinq pays les plus populeux de la planète, où le marché de l'équipement agricole est quasi inexistant.» Selon le gestionnaire, cette croissance anticipée devrait permettre de soutenir le dividende actuel et de l'accroître de façon progressive. «Le titre, sans être une aubaine, est à un bon prix d'entrée. Et il s'accompagne d'un dividende qui offre un rendement intéressant de 4,6 %.»
Val. bours. : 689,65 M$ | Dividende : 2,40 $
Supremex (Tor., SXP, 4,40 $)
Le gestionnaire de portefeuille chez Claret suggère également le titre à petite capitalisation de Supremex, un manufacturier montréalais et distributeur d'enveloppes génériques et personnalisées. «C'est le plus grand joueur dans ce domaine au Canada et le troisième en Amérique du Nord», explique Keith Farrant. Il convient qu'une partie du modèle d'entreprise de Supremex provient d'un secteur d'activité plutôt mature et en légère décroissance - un rythme de déclin qu'il établit à 3 % par année. Qu'à cela ne tienne, le gestionnaire aime les perspectives de croissance qu'offre leur nouveau secteur d'activité lié au commerce électronique. «Je suis persuadé que leur offre dans ce créneau va venir pallier la baisse du chiffre d'affaires de leurs activités traditionnelles. L'entreprise est bien positionnée aux États-Unis pour développer ce secteur d'activité en forte croissance.» Le bilan financier de la société lui plaît aussi. Elle a réduit de moitié sa dette au cours des deux dernières années tout en annonçant des hausses successives du dividende. «J'aime la marge de manoeuvre dont elle dispose, à la fois pour augmenter le dividende, faire de petites acquisitions et réduire sa dette, qu'elle pourrait même éliminer dès l'an prochain», résume M. Farrant. À son cours actuel, le titre offre un rendement de 4,5 %.
Val. bours. : 126,50 M$ | Dividende : 0,20 $