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Il est trop tard pour éviter le péril du «Brexit», croit Ian de Verteuil, de CIBC Marchés mondiaux. Heureusement, les actions canadiennes encaisseront mieux le choc, selon lui.
«Le S&P/TSX est en bonne posture pour surperformer ses homologues internationaux, estime le portefeuilliste. Une sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne augmenterait l’attrait des actifs réduisant le risque. Cela devrait profiter à l’or. Les aurifères comportent pour 8% de l’indice. »
De plus, seulement 3% des revenus des sociétés cotées à la Bourse de Toronto proviennent du Royaume-Uni. L’impact d’un affaiblissement de la livre sterling serait donc minime, poursuit le stratège.
L’incertitude devrait cependant se poursuivre au-delà du référendum, même si les Britanniques décident de rester au sein de l’Europe. Un vote serré risque d’alimenter le désir de remettre l’enjeu devant les électeurs.
Dans ce contexte, M. de Verteuil croit qu’il faut trouver un refuge. Pour cette raison, il conseille les actions des aurifères. Il aime aussi les titres de dividendes notamment les fonds de placement immobiliers et les services publics. Il éviterait cependant les financières.
