Plus que tout autre financier, Prem Watsa s’attache à avoir une vue d’ensemble.
«Je ne suis pas intéressé par les problèmes à court-terme», a-t-il souligné. «Je vous dis simplement que ce genre de problèmes se produisent constamment».
M. Watsa ne parie pas sur un retour de BlackBerry au niveau de ses jours glorieux. Le gestionnaire mise uniquement sur son anticipation d’une meilleure position de la firme dans le futur que ne le laisse présager l’évaluation actuelle du marché.
«C’est une bonne entreprise, c’est un bon produit. Sinon, rien ne peut aider [BlackBerry]», a dit Prem Wats au Globe and Mail. «Est ce que BlackBerry peut affronter Apple, Samsung et les appareils Android sur le marché des particuliers? Non, nous pensons que ce marché est trop imperméable. Mais sur le marché des entreprises, ils ont des avantages gigantesques».
Fairfax et ses partenaires ont six semaines pour effectuer la vérification préalable à l’achat. Prem Watsa a annocé que l’offre finale sera déposée le 4 novembre.