BlackBerry sous-évaluée par un marché «émotif», affirme Prem Watsa

Publié le 30/09/2013 à 12:03, mis à jour le 30/09/2013 à 12:22

BlackBerry sous-évaluée par un marché «émotif», affirme Prem Watsa

Publié le 30/09/2013 à 12:03, mis à jour le 30/09/2013 à 12:22

Par Thomas Cottendin
Bien qu’à première vue il n’y a peu de similitudes apparentes entre une banque du 18ème siècle établie sous la Charte Royale et une entreprise technologique fondée dans les années 80, toutes les deux jouent un rôle de premier plan dans l’économie de leur pays et ont été victimes de chambardements de leur industrie que seuls les plus grands visionnaires avaient imaginés.

Plus que tout autre financier, Prem Watsa s’attache à avoir une vue d’ensemble.

«Je ne suis pas intéressé par les problèmes à court-terme», a-t-il souligné. «Je vous dis simplement que ce genre de problèmes se produisent constamment».

M. Watsa ne parie pas sur un retour de BlackBerry au niveau de ses jours glorieux. Le gestionnaire mise uniquement sur son anticipation d’une meilleure position de la firme dans le futur que ne le laisse présager l’évaluation actuelle du marché.

«C’est une bonne entreprise, c’est un bon produit. Sinon, rien ne peut aider [BlackBerry]», a dit Prem Wats au Globe and Mail. «Est ce que BlackBerry peut affronter Apple, Samsung et les appareils Android sur le marché des particuliers? Non, nous pensons que ce marché est trop imperméable. Mais sur le marché des entreprises, ils ont des avantages gigantesques».

Fairfax et ses partenaires ont six semaines pour effectuer la vérification préalable à l’achat. Prem Watsa a annocé que l’offre finale sera déposée le 4 novembre.

 

À suivre dans cette section

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.