Une transaction anti-concurrentielle ?
Greg MacDonald, de Macquarie Securities, fait bande à part. D'un, il n’est pas certain que la transaction annoncée passera le test du Bureau de la concurrence, car la multiplication des points de vente contrôlés par BCE limitera la capacité des plus petits fournisseurs de concurrencer les acteurs établis.
« Comme avec l’achat de La Source en 2009, qui visait à mettre le grappin sur un réseau de distribution avant le lancement des forfaits par Public Mobile, Mobilicity et Wind, cet achat vise encore une fois à contrôler plus de points de distribution, avant qu’un nouveau fournisseur national ne s’installe », écrit l’analyste.
De deux, M. MacDonald ne recommande pas l’achat de l’action BCE qu’il juge surévaluée par le trop grand appétit des investisseurs pour les dividendes, à un moment où les risques concurrentiels et la pression des autorités réglementaires augmentent. Son cours-cible : 48 $.