Banques : les résultats sont meilleurs, mais...


Édition du 16 Juin 2018

Banques : les résultats sont meilleurs, mais...


Édition du 16 Juin 2018

Par Dominique Beauchamp

[Photo: 123RF]

Les investisseurs ont bâillé au dévoilement d'une hausse moyenne de 13 % des bénéfices des banques au deuxième trimestre. C'est de 3 % à 4 % mieux que les attentes, comme c'est la coutume depuis 2011. À mesure que le cycle économique avance, il devient plus difficile pour les banques de surpasser le marché boursier parce que plusieurs appréhendent une détérioration de leurs affaires. Cette fois, les nouvelles restrictions hypothécaires, la renégociation de l'Accord nord-américain de libre-échange (ALÉNA) et la controverse entourant les oléoducs canadiens amplifient les soucis économiques, ce qui a réduit de 8 % l'évaluation (les multiples) des banques depuis la fin de 2016, estime Gabriel Dechaine de la Financière Banque Nationale. Bien qu'il préfère les perspectives comparatives des assureurs-vie, l'analyste recommande à nouveau la Banque Royale (RY, 99,48 $), dont la plus-value historique s'effrite, malgré la force de frappe intacte que lui procurent sa taille et sa diversification. Chez Desjardins Marché des capitaux, Doug Young évalue les banques en fonction d'une mesure qui compare le multiple de la valeur comptable au rendement de l'avoir des actionnaires prévu en 2019. Ce tri place les banques CIBC et Royale en tête du classement, aux côtés des banques régionales Canadian Western Bank et Banque Laurentienne.

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