Photo Bloomberg.
En théorie, la Banque TD a dépassé les attentes des analystes. Ce dépassement ne tient toutefois pas compte des coûts liés à une restructuration, qui ont grugé le bénéfice de la deuxième banque du pays.
Au deuxième trimestre (terminé à la fin avril), le bénéfice, excluant ces coûts de restructuration, s’établissait à 1,14$ par action. C’est une augmentation de 4,5%. Les analystes interrogés par Bloomberg, pour leur part, anticipaient un bénéfice de 1,11$.
Néanmoins, le bénéfice net de la TD a reculé de 6,5% à 1,86 G$. Elle enregistre des coûts de restructuration de 337 M$ (228 M$ après impôt), toujours au deuxième trimestre. La société recense d’ailleurs 330 employés de moins par rapport au premier trimestre.
Une situation semblable s’est présentée dans les résultats de la Banque de Montréal, publiés hier. La BMO a enregistré une baisse de 7% de son bénéfice net en raison de frais de restructuration de 106 M$. La quatrième banque au pays avait, elle aussi, dépassé les attentes. Elle avait également bonifié son dividende. Le marché a tout de même sanctionné la banque : le titre a terminé la séance d’hier en baisse de 0,51%.
Les revenus de la TD sont en hausse de 4,4% à 7,76 G$. «Nous sommes très fiers des résultats du deuxième trimestre de la TD, a déclaré Bharat Masrani, président du Groupe et chef de la direction de la Banque. Notre rendement est le reflet de bonnes données fondamentales, du rendement stable du portefeuille de crédit et de l'effet de change favorable.»
Les trois principales divisions de la banque sont en croissance par rapport à la même période l’an dernier. Le bénéfice net des activités de détails au Canada progresse de 8% à 1,4 G$, notamment en raison de la croissance des prêts et des dépôts. Le bénéfice des activités américaines ont monté de 2% à 476 M$US. Le bénéfice des services bancaires de gros a augmenté de 19% à 246 M$.
