Avec les bas de nylon Secret, Gildan veut devenir un guichet unique

Publié le 20/06/2014 à 13:41

Avec les bas de nylon Secret, Gildan veut devenir un guichet unique

Publié le 20/06/2014 à 13:41

Par Dominique Beauchamp

Importer à meilleur prix du Honduras

Gildan a l’intention de conserver l’usine montréalaise de Dorel, mais pourrait éventuellement rapatrier en Amérique centrale la fabrication des produits que Doris fait actuellement fabriquer en l’Asie.

Si les tarifs de douanes actuels de 16 à 18 % entre le Honduras et le Canada sont éliminés comme prévu d’ici la fin de 2014, Gildan pourrait importer à meilleur prix et ainsi obtenir plus d’espace de tablettes chez les détaillants canadiens, explique Chase Bethel, de Marchés des capitaux Desjardins.

La société aura alors l'incitatif d'amplifier la présence de ses marques au Canada, où elle est moins présente. Les tarifs de douanes ont déjà été éliminés entre le Honduras et les États-Unis.

En augmentant ses revenus plus rapidement que ses coûts, Doris améliorera aussi naturellement ses marges d’exploitation, qui sont actuellement nettement inférieures à celles de ses rivaux.

Doris pourrait ajouter 0,15 $ de plus au bénéfice annuel par action de Gildan si sa marge d’exploitation passe de 14,7 % à 30 %, estime Vishal Shreedhar, de la Financière Banque Nationale.

M. Bethel évalue que Gildan peut aller chercher des revenus additionnels de 75 à 125 millions de dollars américains assez rapidement, en offrant ses propres produits au réseau de clients de Doris et vice-versa.

Un tremplin pour mieux rivaliser ses concurrents 

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