Meta Platforms (META, 237,17 $US) : un écosystème d’intelligence artificielle pour l’avenir
Meta Platforms à augmenté ses revenus à 28,6 milliards de dollars américains (G$) US au premier trimestre, une hausse de 3% par rapport à l’année dernière, et a battu le consensus qui était de 27,7 G$ US. Une augmentation de 5 points de pourcentage (excluant les taux de change) sur le trimestre précédent.
Les revenus publicitaires ont été un des principaux facteurs avec une croissance de 7%, 5% au-dessus du consensus. La direction a cité le commerce électronique de la Chine vers les États-Unis ainsi que la monétisation des «Reels» et de son service de messagerie Messenger comme le moteur des gains de parts de marché.
«Nous pensons que Meta est bien positionnée pour une accélération de ses revenus publicitaires au-dessus de ses pairs dans l’industrie, aidée par la monétisation des “reels” et de la messagerie, au cours des 12 prochains mois», estime Justin Post, analyste chez Bank of America.
Avec un revenu d’exploitation de 7,2 G$ US et un bénéfice par action de 2,20$US, au-delà des attentes des analystes, l’action se négociait en hausse de ~13% à la suite de la publication des résultats.
Les investissements massifs de Meta dans l’acquisition de GPU pour augmenter ses capacités en intelligence artificielle (IA) sont convaincants, estime Justin Post. La direction de Meta a souligné les avancées de son IA dans plusieurs secteurs comme la production de contenus et le placement de la publicité.
Meta utilise un écosystème ouvert qui va permettre aux usagers, développeurs et entreprises de construire sur sa plateforme. Pour l’analyste, ceci signifie la possibilité d’une rétention de la clientèle sur plusieurs années et favorisera la croissance dans les années à venir.
Justin Post estime que Meta est bien positionnée pour accélérer ses revenus publicitaires et il augmente son cours-cible sur un an, lui qui passe de 250 $US à 300 $US pour 2024, sous réserve des certains facteurs de risque comme la possibilité d’une récession en 2023 et l’environnement réglementaire européen.
L’analyste maintient sa recommandation d’achat.
Matthieu Hains