Bombardier compte se «défendre vigoureusement» contre une action collective

Publié le 27/05/2024 à 12:30, mis à jour le 27/05/2024 à 14:59

Bombardier compte se «défendre vigoureusement» contre une action collective

Publié le 27/05/2024 à 12:30, mis à jour le 27/05/2024 à 14:59

Par La Presse Canadienne

Le directeur général de Bombardier, Alain Bellemare (au centre), visite le centre d'excellence de l'entreprise le vendredi 17 novembre 2017 à Montréal. (Photo: La Presse Canadienne)

Une action collective en dommages contre Bombardier a été autorisée par la Cour supérieure du Québec, alléguant des déclarations «fausses et trompeuses» ainsi que des manquements à l’obligation d’information occasionnelle de la société concernant ses prévisions de 2018.

La demande d'autorisation d'action collective contre Bombardier, son directeur général de l'époque Alain Bellemare et son dirigeant principal des finances, John Di Bert, avait été déposée le 14 février 2019.

Bombardier a affirmé lundi qu’elle a l’intention de se «défendre vigoureusement» contre cette poursuite visant d'anciens dirigeants, et que la société et les défendeurs nient tout acte répréhensible. Elle a dit évaluer ses options, y compris la possibilité d’un appel.

Déposée à la Cour supérieure du Québec par l'actionnaire Denis Gauthier, l'action collective concerne les investisseurs ayant acheté des actions de l'entreprise entre le 2 août et le 8 novembre 2018.

Dans les mois précédant le 8 novembre, l'entreprise montréalaise disait être en bonne voie d'atteindre les objectifs financiers liés à sa restructuration.

Mais dans ses résultats du troisième trimestre de novembre 2018, Bombardier a annoncé qu'elle supprimerait 5000 emplois et vendrait deux unités, et a déclaré des flux de trésorerie disponibles «bien en deçà» des attentes d'équilibre sans compter sur le produit d'une récente vente d'usine, selon un analyste de l’époque.

Les actions de Bombardier, qui s'est depuis réinventé en tant que constructeur d'avions d'affaires, ont chuté de 23% ce jour-là de novembre 2018.

La poursuite souligne un «virage de 180 degrés» dans les rapports de gestion entre le 2 août et le 8 novembre, concernant le produit de la vente de Downsview, ayant fait chuter la valeur des actions de Bombardier.

L'action collective allègue que la baisse en valeur des titres de Bombardier a causé des dommages importants au représentant du groupe ainsi qu’aux membres et est une «conséquence directe des déclarations fausses et trompeuses ainsi que des manquements à l’obligation d’information occasionnelle des défendeurs concernant la Directive 2018». 

«La Cour ne s’est pas encore penchée et n’a pas statué sur le bien-fondé des allégations et Bombardier examine actuellement la décision d’autorisation et évalue ses options, y compris la possibilité d’un appel», a affirmé Bombardier dans un communiqué, lundi.

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