Uni-Sélect (UNS, 14,90$): les chances d’une mise aux enchères diminuent
Malgré la chute de 22% du titre le 20 février, Benoit Poirier de Desjardins Marchés des capitaux, ne recommande plus l’achat d’Uni-Sélect à la suite du dévoilement de résultats et d’un aperçu décevants.
Le bénéfice d’exploitation de 21,4 millions de dollars est inférieur aux prévisions de 24,5M$, au quatrième trimestre. Le bénéfice de 0,13$US par action est 27% de moins que l’estimé de 0,18$US par action de tous les analystes.
Surtout, la nouvelle marge d’exploitation prévue en 2019 sera de 5,75 à 6,75% au lieu de 7,2%.
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Bien que l’examen stratégique entrepris en septembre par le conseil d’administration progresse, le recrutement d’un PDG diminue à ses yeux la possibilité que le distributeur de pièces et de peinture automobile soit entièrement mis aux enchères.
En conséquence, l’analyste abaisse son cours-cible de 29 à 20$, qui représente tout de même un potentiel de gain de 34%.
«Bien que l’évaluation actuelle d’Uni-Sélect soit attrayante par rapport à celle de ses comparables, nous préférons rester sur la touche parce la société est endettée (3,5 fois le bénéfice d’exploitation), l’environnement concurrentiel reste difficile pour ses trois filiales et le dénouement de l’examen stratégique est incertain», écrit M. Poirier.
L’analyste attend aussi d’en savoir davantage sur la performance de chacune des divisions, les pièces d’autos au Canada et en Grande-Bretagne, ainsi que la peinture automobile aux États-Unis.
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