Le quincaillier de produits spécialisés de Montréal présentait vendredi des résultats quelque peu décevants. (Photo: 123RF)
Que faire avec les titres de Quincaillerie Richelieu, Cogeco Communications et Constellation Brands ? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire bouger les cours prochainement. Note: l’auteur peut avoir une opinion totalement différente de celle exprimée.
Quincaillerie Richelieu (RCH, 40,37 $): des résultats en deçà des attentes accélèrent la chute du titre
Le quincaillier de produits spécialisés de Montréal présentait vendredi des résultats quelque peu décevants qui ont accéléré la chute du titre qui est passé de 48,00$ à 40,00$ depuis le début de l’année.
La société a réalisé peu de progrès durant le trimestre pour ce qui de la rationalisation de ses inventaires compte tenu de son besoin de passer des commandes à ses fournisseurs asiatiques avant le Nouvel An chinois, explique Zachary Evershed, analyste à la Financière Banque Nationale.
Toutefois, tout n’est pas mauvais, car la direction du quincaillier a annoncé l’acquisition de Allegheny Plywood qui s’est complétée après la fin du trimestre. Cette entreprise américaine qui opère des centres de distribution en Pennsylvanie et en Ohio ajoutera des revenus d’environ 42 millions de dollars (M$), estime l’analyste.
Durant le trimestre, la firme avait réalisé deux acquisitions totalisant environ 18M$ de revenus, soit Olympic Forest Products en Ontario et Rapid Start en Ohio.
Les revenus du 1er trimestre 2024 ont totalisé 406,9M$, soit 1% de plus que l’année présente. L’analyste de la Nationale qui avait prévu des revenus de 416,5M$ note un déclin de 0,4% de la croissance organique qui a été compensé par une hausse de 1,4% provenant des deux acquisitions.
Comparativement à l’année précédente, les marges bénéficiaires se sont contractées de 230 points centésimaux à 9,9% ce qui a résulté en des bénéfices avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA) de 40,4M$, nettement inférieur à la prévision de 45,8M$ de l’analyste. Ce sont les hausses de coûts des inventaires qui sont principalement la cause de la chute des marges bénéficiaires, explique l’analyste.
Sa cote pour le titre est de performance égale au secteur et son cours cible est de 45,50$.