À surveiller: Lion Électrique, SNC-Lavalin, Bell et Thomson Reuters

Publié le 04/08/2023 à 10:15

À surveiller: Lion Électrique, SNC-Lavalin, Bell et Thomson Reuters

Publié le 04/08/2023 à 10:15

Bell (BCE, 55,52$): en mode rattrapage

Si l’entreprise compte toujours atteindre les cibles qu’elle s’était fixées pour l’exercice 2023, Bell devra se mettre en mode rattrapage, croit Jérôme Dubreuil de Valeur mobilières Desjardins, ce qu’elle devrait parvenir à faire.

Au cours de la première moitié de l’année, ses flux de trésorerie libre ont glissé de 46%, alors que Bell table sur une croissance de 2% à 10% au cours de l’année, rappelle-t-il. L’entreprise compte réduire de 600 millions de dollars ses investissements de capitaux par rapport à la même période l’an dernier, ce qui devrait en partie l’aider à atteindre sa cible.

Son bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA) n’a augmenté que de 0,2% au cours de la première moitié de l’exercice.

D’après Jérôme Dubreiul, son BAIIA devrait bel et bien croître de 2% à 5% -même si la direction table davantage sur le bas de la fourchette- car de nombreux facteurs pourraient l’aider. La réduction du coût de sa main-d’œuvre devrait notamment commencer à se refléter durant son troisième trimestre, alors que les dépenses associées aux tempêtes devraient diminuer par rapport à l’exercice précédent. Ces derniers avaient été dopés en 2022 par le passage de l’ouragan Fiona.

Jérôme Dubreuil est même d’avis que sa fourchette cible est plutôt faible, compte tenu de l’inflation toujours élevée et des investissements que Bell fait présentement dans son réseau.

Il ajuste ses attentes à l’égard du BAIIA ajusté de l’entreprise en 2023 et en 2024, les faisant légèrement grimper à 10,482M$ et à 10,807M$. Il coupe toutefois son bénéfice par action ajusté prévu pour 2023 et 2024, les faisant passer à 3,16$ et 3,19$ respectivement.

La récente décision du CRTC à propos des taux que peuvent imposer les opérateurs de réseaux mobiles virtuels inquiète l’analyste, qui croit que le changement dans son approche au cours de son examen pourrait créer un précédent dans son analyse du secteur des fournisseurs de services internet.

Le rendement de ses dividendes frôle le 7%, souligne l’analyste, ce qui est mieux que ce qu’offre Telus ou Rogers. Des gains supplémentaires sont toutefois peu probables, croit-il puisque les obligations 10 ans du Canada sont près de leur moyenne des dix dernières années.

Couplé à sa stabilité, Bell est un titre attrayant malgré le contexte macroéconomique incertain. Toutefois, Jérôme Dubreuil préfère demeurer sur les bancs de touche, «sa forte exposition aux services filaires traditionnels et son manque de catalyseurs à court terme», l’échaudant, écrit-il.

L’analyste fait glisser son cours cible de 62$ à 60$.

Catherine Charron

 

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