Bombardier (BBD.B, 19,29 $): la demande pour les vols d’avions d’affaires est forte, mais le titre du fabricant québécois demeure faible
Le moment semble intéressant pour les entreprises œuvrant dans le secteur des avions d’affaires, pourtant le titre de Bombardier ne réussit pas à prendre son envol, et ce, même après le regroupement de ses actions à raison de 25 pour une, effectué le mois dernier.
À ce sujet, Benoit Poirier, analyste chez Desjardins, expliquait récemment comment les problèmes que connaissait l’industrie de l’aviation commerciale à travers le monde allaient inciter les voyageurs à se tourner vers les avions d’affaires.
Et les plus récents chiffres semblent lui donner raison. Le rapport TRAQPak d’Argus International pour juin 2022 indique qu’il s’agit du mois le plus occupé en Europe pour les vols avions d’affaires, note l’analyste.
À cet effet, un article de Corporate Jet Investor démontre que les vols de jets d’affaires en juin ont augmenté de 31,6% comparativement à l’année précédente, et l’on prévoit que l’augmentation sera de 18,1% l’année prochaine.
La raison est bien sûr le désarroi dans lequel se retrouvent actuellement les services de transport aérien en Europe, selon Joe Moennenberg, président d’Argus International.
L’analyste note que la croissance plus faible de l’aviation d’affaires au Canada est en partie attribuable au fait que les problèmes dans les aéroports ont commencé beaucoup plus tôt en Europe, et ont été jusqu’à maintenant beaucoup plus sévères.
L’analyste croit que l’activité dans le secteur des avions d’affaires en Europe et les délais dans les aéroports devraient éventuellement favoriser le cours de l’action de Bombardier. Il recommande l’achat du titre et son cours cible est de 80 $.