Que faire avec les titres de Goodfood, Lightspeed POS et Exfo? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire bouger les cours prochainement. Note: l’auteur peut avoir une opinion totalement différente de celle exprimée.
Goodfood (FOOD, 3,20$): le spécialiste du prêt-à-cuisiner gagne la confiance d’un analyste
Les résultats du premier trimestre sont assez bons pour imaginer que Marché Goodfood puisse stabiliser ses pertes dès 2020 et les réduire à partir de 2021, croit désormais Raveel Afzaal, de Canaccord Genuity.
L’entreprise a diminué sa perte d’exploitation, sur une base annuelle au premier trimestre, pour la première fois depuis son entrée en Bourse. La marge d’exploitation est passée de moins 21% au premier trimestre de 2018 à moins 6,5%.
L’automatisation des installations de préparation de repas prêts-à-cuisiner, les économies d’échelle pour l’achat d’aliments et la livraison ont amélioré la marge brute de 22 à 29% depuis un an.
La moitié de la production de Montréal et de Calgary est automatisée et d’autres fonctions le seront aussi, précise-t-il
L’ouverture du nouveau centre de distribution de Vancouver ce printemps devrait aussi les coûts de livraison aux clients de la Colombie-Britannique actuellement servis de Calgary.
M. Afzaal se dit encouragé par le contrôle des dépenses générales malgré le lancement de nouveaux produits (petits-déjeuners, smoothies, produits d’épicerie de marque privée) qui vise à élargir son marché.
Il est intéressant de noter que la société de Montréal ne se décrit plus comme un spécialiste des plats en boîte prêts-à-cuisiner, mais plutôt comme un chef de file canadien de l’épicerie en ligne.
Son multiple d’évaluation pourrait augmenter à une fois les ventes d’ici 12 mois si la hausse robuste des revenus continue à diminuer les pertes d’exploitation petit à petit, fait valoir M. Afzaal.
Rentable, la rivale Hello Fresh se négocie à un multiple de 1,4 fois ses ventes alors que Goodfood s’échange à un multiple de 0,7 fois les revenus de 250,9 millions de dollars prévus en 2020, donne-t-il en exemple.
Pour l’instant, son nouveau cours-cible de 3,75$ repose sur une évaluation de 0,9 fois les revenus. La hausse de 0,50$ par action du cours-cible tient aux revenus plus élevés que prévu.
Il réitère sa recommandation d’achat, mais y accole toujours une cote spéculative.