Alimentation Couche-Tard (ATD, 62,17$): EG Group songerait à vendre une partie de ses actifs aux États-Unis
Divers médias rapportent que l’exploitant de stations-service et de dépanneurs EG Group songe à vendre une partie de ses actifs aux États-Unis pour un montant de 1,24 milliard de dollars américains (G$ US).
«Nous comprenons que la direction d’EG Group a pris cette décision pour réduire son endettement», écrit l’analyste Vishal Shreedhar, de la Financière Banque Nationale.
Ce dernier rappelle que EG Group a fait état de ventes de 26,42G$ US et d’un bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA) ajusté de 1,66G$ US en 2021. De ce montant, les activités américaines de l’entreprise ont généré des revenus de 8,64G$ et un BAIIA ajusté de 615 millions de dollars.
«Les activités américaines comptent 1737 établissements dans 33 États. Nous estimons qu’une acquisition par Couche-Tard d’une portion des actifs mis en vente aurait un effet bénéfique de 2% à 5% sur son bénéfice par action», croit l’analyste, qui précise qu’il pourra réviser le tout lorsque les détails d’une éventuelle mise en vente seront accessibles.
D’autres rumeurs provenant de divers médias rapportent qu’EG Group fusionnerait avec l’épicier britannique Asda Group. L’entité fusionnée regrouperait 581 épiceries, 700 stations-service et plus de 100 dépanneurs. La valeur de la société issue du regroupement serait de plus de 12G$ US.
«Notre compréhension est que seules les activités britanniques d’EG Group feraient partie de la fusion, ce qui laisserait des actifs à vendre dans d’autres régions du monde. Cela aurait un impact négatif pour Couche-Tard, pressentie pour acheter EG Group en entier», explique Vishal Shreedhar.
EG Group possède des établissements dans 10 pays. Outre le Royaume-Uni et les États-Unis, la société possède aussi des commerces aux Pays-Bas, en Irlande, au Luxembourg, en France, en Allemagne, en Belgique, en Italie et en Australie.
L’analyste conserve sa recommandation de «surperformance» sur le titre de Couche-Tard avec un cours cible sur un an de 67$. Il souligne que le titre de l’entreprise se négocie en ce moment à un ratio de 17,7 fois le bénéfice par action des 12 prochains mois, alors que sa moyenne des cinq dernières années est de 17,2 fois.