À surveiller: Dialogue, Canadian Pacific Kansas City et Boeing

Publié le 28/07/2023 à 10:00

À surveiller: Dialogue, Canadian Pacific Kansas City et Boeing

Publié le 28/07/2023 à 10:00

Par lesaffaires.com

Boeing (BA, 232,80$US): le pire est maintenant derrière elle

Il semble que le pire soit maintenant derrière l’avionneur américain, croit Ronald J. Epstein de Bank of America.

L’entreprise profite à la fois du retour des voyageurs à leurs habitudes prépandémiques, et de la demande grandissante des États-Unis et d’autres pays dans le monde pour des appareils militaires.

L’analyste s’attend désormais à ce que Boeing soit en mesure de livrer 60 appareils 737 MAX par mois à partir de 2027, et 10 appareils 787 d’ici 2029. Auparavant, l’analyse s’attendait à ce que d’ici 2026, elle livre cinq appareils 737 MAX, et sept 787 par mois en 2027.

Ces nouvelles capacités de production devraient lui permettre de générer deux milliards de dollars de flux de trésorerie libre de plus chaque année à compter de 2026. Sa division de la défense devrait toutefois plomber sa rentabilité, anticipe Ronald J. Epstein.

Cela dit, ses flux de trésorerie libre atteindront 20 dollars américains ($US) par action d’ici 2025, ce qui est supérieur au 15 $US sur lequel tablait l’analyste.

Déjà, ce trimestre-ci, ses flux de trésorerie ont dépassé les attentes du consensus des analystes qui misait sur des pertes de 74 millions de dollars américains (M$US). Au contraire, elle a généré 2,6 milliards de dollars américains (G$US).

Encore faut-il l’entreprise tienne promesse, prévient Ronald J. Epstein. Prudent, il s’attend à ce qu’elle accuse un peu de retard au niveau de sa production, surtout du côté de sa filiale Boeing Defence, Space & Security. Cette dernière a déjà connu quelques ratés de ce côté par le passé.

Si c’est le cas, la hausse de la demande pour ses appareils commerciaux et l’augmentation de sa capacité de production anticipée devrait en partie gommer les conséquences.

C’est pourquoi l’analyste fait passer son cours cible de 225$US à 300$US, et sa recommandation de «conserver», à «achat».

Il table désormais sur des revenus de 78,064 millions de dollars américains (M$US) en 2023, de 86,986 M$US en 2024 et de 94,819 M$US en 2025.

Il s’attend toutefois à ce que son bénéfice par action perde quelques plumes à -1,45$US en 2023 et 4,55$US en 2024. Il misait précédemment respectivement sur -0,70$US et 4,85$US. Pour 2025, il s’attend à ce qu’il se situe à 8,90$US, et non 7,40$US.

Catherine Charron

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