Canadian Natural Resources prévoit continuer d’allouer 50% de ses flux de trésorerie libre à des rachats d'actions. (Photo: 123RF)
Que faire avec les titres de Canadian Natural Resources, MEG Energy et Parkland Corporation? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire bouger les cours prochainement. Note: l’auteur peut avoir une opinion totalement différente de celle exprimée.
Canadian Natural Resources (CNQ, 75,04 $): dans une ligue à part
Grâce à des prix obtenus plus élevés et des coûts d’opération plus bas, l’exploitant entre autres de sables bitumineux de l’Alberta a annoncé avoir généré à son 4e trimestre des flux de trésorerie qui ont excédé les attentes.
Canadian Natural Resources (CNR) a généré 3,5 milliards $ de flux de trésorerie libre avant dividende, dont 1,9 milliard $ ont servi à réduire la dette nette et 1,4 milliard $ ont été retournés aux actionnaires, note Randy Ollenberger, analyste chez BMO Marchés des capitaux.
La direction dit avoir renouvelé son programme de rachats d’actions, et elle prévoit continuer d’allouer 50% de ses flux de trésorerie libre à ces rachats. Son programme lui permet de racheter jusqu’à 10% du total des actions en circulation.
De plus, CNR hausse son dividende de 28%, ce qui l’amène bien au-dessus de son taux habituel, note l’analyste. Il est maintenant de 0,75 $ par action, ce qui se traduit par un rendement du dividende de 4,1%.
Fort de ces résultats et de ces annonces, l’analyste de la BMO réitère sa recommandation de «surperformance», et il hausse son cours cible de 68 $ à 80 $.
CNR a annoncé pour le 4e trimestre des flux de trésorerie de 3,66 $ par action, alors que l’analyste avait prévu 3,40 $. Les dépenses en capital ont totalisé 837 millions $, à peu de chose près ce que l’analyste avait prévu.
Canadian Natural Resources se situe dans une classe à part, soutient l’analyste. La société profite d’un des plus bas seuils de rentabilité de l’industrie grâce à sa performance opérationnelle, sa structure de coût, sa taille et la diversification de ses ressources. Tous ces facteurs lui confèrent un profil très résilient, qui lui a d’ailleurs permis de hausser son dividende de 76% depuis le 4e trimestre 2020.