Lion Électrique (LEV-NYSE, 13,45 $US): une commande qui pourrait stimuler le cours de l’action
Après un départ en bourse fulgurant l’automne dernier, le titre du fabricant d’autobus électrique de St-Jérome s’est enlisé dans une tendance à la baisse qui a vu son cours boursier passer de 34 $US en janvier à 11 $US il y a à peine quelques semaines.
Mais voilà que la firme vient de recevoir une commande d’achats conditionnelle qui va doubler son carnet de commandes et qui pourrait ramener l’enthousiasme des investisseurs pour cette entreprise qui est au cœur du mouvement vers l’électrification des transports.
Cette nouvelle commande, si elle se concrétise, fera en sorte que les prévisions de livraison pour 2022 du consensus des analystes qui sont de 1 500 à 1 600 unités, et que plusieurs jugeaient trop optimistes il y a peine quelques jours, semblent maintenant atteignables, explique Jonathan Lamers, analyste chez BMO Marchés des capitaux.
C’est lundi que Lion annonçait une commande pour 1 000 autobus scolaires de Student Transportation Canada (STC), une filiale de Student Transportation of America, le 3e plus gros acheteur d’autobus scolaire en Amérique du Nord, et une société privée dont le principal actionnaire est la Caisse de dépôt et placement du Québec, note l’analyste de la BMO.
Les livraisons commenceront en 2022 et se poursuivront jusqu’en 2026. Toutefois, la commande dépendra de l’octroi d’une subvention non remboursable du Fonds pour le transport en commun à zéro émission d’Infrastructure Canada.
STC opère en Ontario et en Saskatchewan, alors que Lion est bien positionné au Québec, note l’analyse. Le Marché du Québec représente jusqu’à 1 000 autobus scolaires par année. Ainsi la commande de STC viendra s’ajouter à cette présence au Québec, croit l’analyste.
Sa recommandation est de «surperformance» et son cours cible est de 22 $US sur un horizon de 12 mois.
À court terme, l’analyste continue de craindre que les revenus soient affectés négativement par l’insuffisance de certaines composantes de base causées par les perturbations dans les chaînes d’approvisionnement de l’industrie manufacturière.