Air Canada (AC, 16,23 $): il faudra un certain temps avant que le titre se ressaisisse, croit l’analyste de la TD
L’annonce de la réduction des vols par Air Canada visant principalement à désengorger les aéroports a été bien documentée dans les médias au cours des derniers jours.
Certes, elle amène Tim James, analyste chez Valeurs mobilières TD, a réviser quelque peu ses hypothèses quant aux résultats, mais il maintient néanmoins sa recommandation d’achat et son cours cible de 25 $.
Comme il avait déjà adopté une attitude prudente en ce qui concerne les prévisions de bénéfices du transporteur aérien pour l’année 2022, il n’a eu qu’à apporter de modestes changements à ses prévisions.
Air Canada réduit son horaire de vols pour juillet et août afin d’améliorer sa performance et de réduire les nombreux changements de dernière minute. L’analyste estime qu’il s’agit là d’une décision prudente et qu’elle constitue la bonne approche pour restaurer la confiance des voyageurs.
Toutefois, il croit que le risque augmente quant à l’étendue et à la durée requises de l’augmentation des frais de vols, de l’inflation dans plusieurs composantes du voyage de loisir, et que cela pourrait affecter la croissance des bénéfices plus tard en 2022, ainsi qu’en 2023.
En ajoutant cela aux difficultés opérationnelles que le transporteur aérien connaît actuellement, aux inquiétudes quant au risque de récession et aux prix de l’essence toujours plus élevé, l’analyste croit que les investisseurs doivent s’attendre à une poursuite de la volatilité à court terme et que la hausse éventuelle vers l’atteinte de son cours cible devrait se produire plutôt dans la deuxième partie de la période de 12 mois couvrant sa prévision, soit durant le premier semestre de 2023.
L’analyste croit néanmoins que l’action d’Air Canada offre une évaluation attrayante sur la base de ses perspectives de bénéfices en 2024 et par la suite. Le transporteur possède les moyens pour affronter les vents de face à court terme et pour récompenser les investisseurs qui auront fait fi de la volatilité actuelle, conclut l’analyste.